Exposition réalisée en collaboration avec MIA W.V.D lors de notre résidence au Reset en septembre 2022.
FR :
D’un ancien quartier maître bancaire au futur commissariat principale de Bruxelles, lieu en mutation, le Reset invite les artistes de Chanoirs pour une résidence durant le mois de septembre. Ils prennent possession de l’espace pour créer l’histoire d’un réceptacle à rêves; Lieu de transformation des bien-féteurs.
Ma peau s’écaille, de se frotter ainsi aux mondes.
Êtres crépusculaires perturbateurs de votre confort, assistants de la folie humaine.
Tout ce que vous déliez sur terre, nous voulons le déliez dans le ciel.
Il faut transcender, faire tomber le voile des illusions, tout cela pour réaliser qui nous sommes. Dans cette époque, nous vivons pour faire vivre les connexions invisibles, tissant des liens, unissant des forces.
Percer la réalité pour la définir à l’image de nos désirs. Mutations personnelles, évolution collective contre l’establishment obsolète. Le point de collaboration entre deux énergies en ébullition, écrivant leurs mythes et leurs aventures.
Détachement de sois-même, tour de manège dans ce carnaval triste.
Quel spectacle de voir un cercle de gens occupé d’un jeu qui les possède, et qui seul est, le sujet de toutes les réflexions de leurs esprits et de tous les désirs de leur coeur.
La monstrueuse machine ne nous montre pas où est-ce que ça chatouille;
Rien ne sert de regarder là où l’on va, aveuglément dans cette merveilleuses basses cours des miracles.
EN : From a former banker’s headquarters to the future main police station of Brussels, a place in mutation, the Reset invites the artists of Chanoirs for a residence during the month of September. They take possession of the space to create the history of a receptacle for dreams; Place of transformation of the well-wishers.
My skin flakes, to rub itself thus with the worlds.
Crepuscular beings disrupting your comfort, assistants of human madness.
All that you untie on earth, we want to untie in the sky.
We must transcend, drop the veil of illusions, all to realize who we are. In this time, we live to make invisible connections live, weaving links, uniting forces.
To pierce reality to define it in the image of our desires. Personal mutations, collective evolution against the obsolete establishment. The point of collaboration between two energies in ebullition, writing their myths and their adventures.
Detachment from oneself, a ride in this sad carnival.
What a spectacle to see a circle of people occupied with a game which possesses them, and which alone is the subject of all the reflections of their minds and of all the desires of their hearts.
The monstrous machine does not show us where it tickles;
There is no point in looking where one is going, blindly in this marvelous low course of miracles.