FR : C’est un travail réalisé mi-avril dans une région française nommée Drome. Après 6 semaines de confinement, Ella et moi avons décidé d’aller rendre visite à 3 de nos amies (Malika, Rosie et Elise) qui se sont retirés dans une maison de campagne familliale, avant que les frontières ne ferment. Nous étions bloqués dans un mon appartement et la météo n’était pas très clémente, nous avons donc décidé de nous rendre la-bas, s’isoler un petit peu en nature. Nous n’avions pas dis à Rosie et que Ella faisait partie du voyage et en arrivant sur place, la surprise était au rendez-vous. L’excitation a vite pris le dessus et les filles ont commencés à s’habiller et se maquiller comme à leur habitude. Il faut savoir que lorsqu’on est en soirée, elles sont du genre à mettre 4 ou 5 tenues différentes par nuit et depuis quelques temps, elles conceptualisent cette passion pour réaliser des images surréalistes qui caractérisent leurs pratiques artistiques respectives

Lorsque je suis arrivé avec Ella, les filles expérimentaient déja des looks pour le clip d’une amie. Elles aiment se transformer et rentrer dans différents caractères. Cette première nuit m’a rempli d’émotion et je savais que quelque chose de spécial se passait. Nous avons eu l’impression qu’en ce moment, dans le monde, personne ne pouvait être plus libre que nous. La musique allait merveilleusement fort, au point que nous avons fait surchauffé la chaine hifi des parents de Malika jusqu’à son arrêt complet dans la matinée. Ne jamais sous-estimé la puissance d’un volume fort entouré des gens qu’on aime.

Le lendemain, en voyant les résultats des photographies que nous avons prises la veille, nous étions vraiment heureux qu’elles représentent vraiment ce que nous ressentions, alors nous avons décidé de continuer la collaboration et les filles ont commencé à créer des personnages avec tous les vêtements qu’elles trouvaient, certains venant de la garde robe de la grand-mère, d’autres de leurs enfances.

Toutes ces images elles proviennent de l’approche vraiment authentique d’un bon moment entre amis. La créativité jaillissait de partout et infectait tout le monde. Nous n’avions rien d’autre à faire que de créer et c’était l’endroit idéal pour réaliser un témoignage d’une semaine de confinement. Cette période d’isolement que nous venions de traverser venait de toucher à sa fin et il était temps maintenant de profiter de chaque instant et de le transmettre de manière ludique et créative.

Merci à Malika Rotschild, Elise Dervichian, Rosie Sommers et Ella Kempeneer.

EN :
This is a work done in mid-April in a French region called Drome. After 6 weeks of confinement, Ella and I decided to go visit 3 of our friends (Malika, Rosie and Elise) who retired to a family country house, before the borders closed. We were stranded in my apartment and the weather was not very good, so we decided to go there, isolate ourselves a little bit in nature. We had not told Rosie and that Ella was part of the trip and when we got there, the surprise was there. The excitement quickly took hold and the girls began to dress and put on makeup as usual. You should know that when it is in the evening, they are the type to put on 4 or 5 different outfits per night and for some time, they have conceptualized this passion to achieve surreal images that characterize their respective artistic practices.

When I arrived with Ella, the girls were already experimenting with looks for a friend’s music video. They like to transform and get into different characters. That first night filled me with emotion and I knew something special was going on. We felt that right now in the world no one could be freer than us. The music was going wonderfully loud, to the point that we overheated Malika’s parents’ stereo until it stopped completely in the morning. Never underestimate the power of a loud volume surrounded by the people you love.

The next day, seeing the results of the photographs we took the day before, we were really happy that they really represented what we were feeling, so we decided to continue the collaboration and the girls started creating characters with all of them. clothes they found, some from grandmother’s wardrobe, others from their childhoods.

All of these images they come from the really authentic approach to having a good time with friends. Creativity was springing up everywhere and infecting everyone. We had nothing to do but create and it was the perfect place to perform a testimony of a week of confinement. This period of isolation we had just been through had just come to an end and now it was time to take advantage of every moment and pass it on in a fun and creative way.

Thanks to Malika Rotschild, Elise Dervichian, Rosie Sommers and Ella Kempeneer.


Exposition at Hangar Photo Center Brussel
Toit de l’exposition
Mur des bons souvenirs
Mur réalisé par Malika Rotschild, Elise Dervichian, Ella Kempeneer et Rosie Sommers